Ghislain Cattelain

Voici, non pas un nouveau groupe, mis un groupe qui change de nom. Ex-Ciassifolkikot, nous avons voulu quitter, sans pour autant la renier, notre histoire estudiantine. (pour ceux qui ne le savaient pas, nous nous sommes rencontrés durant nos études à Louvain-la-Neuve)

Le choix d'un nouveau nom n'était pas une mince affaire!

Enfin, nous avons décidé de prendre le nom d'un violonneux qui vécut dans notre région. Son existence est peut-être imaginaire, mis nous avons trouvé son histoire fort jolie ... (voir plus loin).

Le groupe se compose de :

Jean-Pierre Meynckens : violon
Christine Corbisier : violon
Etienne Warny : guitare et mandole
Alix Colin : accordéon et animation

Pensez à nous pour vos bals, fêtes, animations, anniversaires, mriages, vernissages, cocktails mondains, dîners d'entreprise, colloques, festivals, tournois, challenger trophy, jeux olympiques, élections, rencontres au sommet, décollages de navettes spatiales ou autres ...

Contacts : JP & C Meynckens 071/850036 E & A Warny 010/454230

Saint Job et le violonneux

C'était sous le règne de Marie-Thérèse : Trois frères de Franquenies et un ami Ghislain Cattelain, du Ruchaux, s'en revenaient après animation d'un bal à Beaumont (Lasne).

A Pinchart, ils rencontrèrent un vieillard couvert d'ulcères couché sur un tas de fumier. Par moquerie, les trois frères interpellèrent le pauvre homme et jouèrent une valse entraînante. Ghislain Cattelain assistait sans mot dire à la scène, attendant la fin de leurs railleries. Il s'approcha alors du mendiant et lui joua pour le consoler sa plus belle mélodie. Tout à coup l'inconnu arracha les croûtes de ses ulcères et les jeta sur le violon de Ghislain : Ô surprise ! elles se transformèrent en pièces d'or ! A cette vue, les trois frères voulurent l'imiter mais les croûtes se transformèrent en braises qui trouèrent leurs violons.

Puis, St Job, car c'était lui, disparut.

Continuant leur route, ils dépassèrent Franquenies tandis que Ghislain sentait sa poche devenir de plus en plus lourde. En arrivant au Ruchaux, il était tellement riche qu'il put acheter des terres et une ferme, qui, dit-on, existe toujours ...

(paru dans le Canard Folk n°126, mars 1994)