Ah! les vieilles boîtes à chaussures traînant dans les greniers…
Walter Lenders m’a remis un véritable fatras de carnets, feuilles séparées, publicités soigneusement mélangés dans une telle boîte. Au premier abord, pas grand-chose à exploiter. Mais en recomposant le puzzle, il reste une splendide collection de six séries de carnets de bal signés et datés.
L’ensemble est très riche et le sieur Peiffer va vous paraître des plus sympathique.
Sur des bordereaux de retard de trains, (tiens, tiens, déjà) notre Nicolas, peut-être garde-barrière de son état, traçait avec son crayon à l’aniline, risquant ainsi un cancer à la prostate comme les porteurs de sarraus teints avec la même matière, neuf portées.
Il commettait les polkas et autres danses qu’il retranscrivait ensuite dans ses carnets de bal qui étaient renouvelés tous les deux ans. Son orchestre était composé par clarinette, bugle, piston trombone et basse.
Les danses sont les quatres pas traditionnels et des quadrilles à cinq figures.
Un carnet isolé rappelle le Bouquet tout fait de Louvain.Nous allons de janvier à décembre et de lundi à dimanche. Le carnet est calligraphié avec une rare élégance.
Voici la gavotte du dimanche.
Albert Rochus