Simon propose des cours par deux canaux :
Muziekpublique et l’asbl La Bringale (qui gère ses activités professionnelles).
Muziekpublique, où il enseigne depuis une,dizaine d’années, a bien dû adapter son offre en,fonction des mesures sanitaires décidées par les pouvoirs publics depuis mi-mars.
Il fallait au moins clôturer les cycles de cours. Aujourd’hui, les cours de Simon peuvent se dérouler soit au lycée Maria-Boodschap (rue de la Braie à Bruxelles) le mercredi, soit en ligne. Le cours pour débutants est individuel et dure 30 minutes ; son objectif est « d’amener les élèves à avoir une certaine maîtrise de l’instrument au bout d’une année. Simon Gielen s’aidera de la méthode pour accordéon diatonique de Yann Dour qui offre un répertoire varié. L’oreille musicale sera développée pour apprendre les mélodies de manière plus intuitive que scolaire, c’est ce qui fait la particularité du cours. » Une difficulté cependant réside dans le nombre élevé de demandes pour débutants, car l’horaire n’est pas extensible à l’infini, surtout depuis que Simon a déménagé à Hannut.
Le cours pour avancés, lui, est collectif et dure 1h30 ; son objectif est l’initiation au jeu d’ensemble (mélodie, jeu d’accords, seconde voix) sur des airs traditionnels européens. « Cet atelier est consacré aux accordéonistes qui ont la maîtrise de leur instrument et qui ont l’envie et la capacité d’apprendre les mélodies sans partition. Pour un bon fonctionnement de cet atelier, l’inscription d’au moins trois participants est nécessaire. Le nombre maximum quant à lui ne dépassera pas cinq. Cet atelier requiert enfin un certain engagement de la part des musiciens puisque l’ensemble présentera une création au concert des élèves.
Pour les ateliers en ligne (via Skype ou Zoom), qui peuvent avoir lieu d’autres jours de la semaine, l’appréciation de Simon est plutôt positive. « Certes, le temps de latence oblige le jeu en alternance, mais il est possible pour l’élève d’enregistrer l’atelier et de le revoir ensuite à son aise. Bref il y en a qui aiment et d’autres moins. Certains ont aussi apprécié l’économie qu’ils pouvaient réaliser en termes de trajet, ainsi que la flexibilité des horaires. » Il est donc bien compréhensible que ceux qui habitent loin de Bruxelles aient envie de commencer un nouveau cycle par internet.
« Ainsi la période de confinement a permis l’émergence d’une vraie opportunité, dont Muziekpublique a également compris la mesure ».
Parallèlement, Simon assure des ateliers en ligne, cette fois à la carte, tous niveaux, via L’ASBL La Bringale. « Cette formule s’adresse plutôt à ceux qui ne souhaitent pas s’engager dans un cycle hebdomadaire, tel que le propose Muziekpublique », ou qui demandent un timing très spécifique (40 minutes tous les 15 jours …).
« Le tarif proposé est ici aligné sur ce qui se fait en la matière sur internet. Il est certes plus élevé que Muziekpublique, mais il n’y a en revanche pas de frais d’inscription, ni d’engagement sur un cycle.Deux formules sont proposées : atelier de 30 ou de 60 minutes. Je propose d’animer des ateliers individuels d’accordéon diatonique par Skype, sur mesure, pour débutants, moyens et avancés, sur les tonalités de SOL/DO , DO/FA ou RE/SOL, deux rangs ou trois rangs,système Corgeron/Letron. La formule proposée est flexible et sera adaptée aux souhaits du participant. » Cette offre flexible de cours par internet reste cependant secondaire : le core business de Simon est Muziekpublique.
Pour plus de détails, suivre le lien de la page facebook de l’ASBL La Bringale :
www.facebook.com/asbllabringale/?view_public_for=104636521218175
Il faut aller sur « Plus » et ensuite « Services », pour consulter les informations à propos des ateliers. Le site présente également quelques vidéos permettant aux élèves de voir la diversité des styles proposés.
Ces ateliers sont également annoncés sur la page facebook de Simon Gielen Zone Pro :
www.facebook.com/simongielenzonepro »
Enfin, Simon rappelle qu’il pratique la musique traditionnelle avec une affection particulière pour la musique auvergnate et anglaise. Et que, en ces temps difficiles pour les artistes, son travail se résume essentiellement à des ateliers et des stages, ainsi qu’à un petit nombre de concerts généralement subsidiés par des communes, dans des lieux peu habituels. Il a ainsi eu deux concerts en Allemagne (Berlin et Leipzig). Les communes belges, elles, semblent ne pas savoir que le folk existe chez nous … Qui donc se chargerait de les informer ? Le Canard Folk pourrait le faire, s’il n’était malheureusement déjà débordé …
Marc Bauduin
(sur la base de l’excellent site web de Simon, et d’une
conversation avec son père Vincent Gielen)
(article paru dans Le Canard Folk d’octobre 2020)