Je terminais mes études en éducation physique à l’Université de Louvain, et pratiquais le banjo depuis 1966, lorsque je fis ma première entrée au Musée Instrumental, place du Sablon à Bruxelles.
Qui en 1975 aurait pensé que l’intérêt éveillé à l’époque par cette fabuleuse collection, aboutirait quelques années plus tard à la publication d’une monographie sur le banjo à cinq cordes. Qui aurait imaginé que plus de 25 ans plus tard une exposition thématique serait inaugurée au MIM par Mike Seeger (préouverture en octobre 2002) et par Bob Carlin, Tom Paley, l’Africain Daniel Jatta… (ouverture effective en octobre 2003), des musiciens comptant parmi les plus prestigieux représentants du genre. Le banjo s’étant essentiellement répandu en Amérique du Nord, ne fut-il pas pour le moins inattendu que cette exposition nous mène, presque à son insu, à la découverte à Paris – lors d’une banale recherche sur le site internet de la Cité de la Musique – d’un prototype primitif d’une insigne rareté : le « banza haïtien »1. Ce spécimen est aujourd’hui considéré par les spécialistes comme le chaînon manquant entre les banjos primitifs de la fin du 18e siècle et ceux construits pour les professionnels blancs qui se produiront plus tard sur la scène du minstrel show2. Avec le « Consalvi » conservé au Museum of Fine Arts de Boston3, ce banza comptera désormais parmi les banjos historiques les plus exceptionnels de ceux conservés par les musées et les collections privées.
L’ami qui m’avait emmené au Musée Instrumental était un flûtiste à bec, un futur professeur d’éducation physique, qui décrochera par la suite un prix au Conservatoire Royal de Bruxelles. Il m’initiait patiemment (parfois pendant les heures où nous étions censés participer aux cours) à l’histoire de la musique classique, plus particulièrement à la musique ancienne de la fin du moyen-âge, de la renaissance, à l’univers baroque, à Mozart… Il m’avait entretemps aussi emmené à Liège chez le luthier Bernard qui, en plus de ses violons, possédait une petite collection de vielles à roue. Dans les années 1960-70, le folk revival avait remis en lumière des instruments passés dans l’oubli, qui n’étaient pas sans liens avec ceux de la scène traditionnelle française ou belge. En 1975, de retour d’un long voyage aux États-Unis, je repensais souvent à ce musée, d’autant plus que le banjo y était tout implement ignoré. La publication de l’ouvrage du Professeur Roger Bragard -l’ancien conservateur-, Les instruments de musique dans l’art et l’histoire (A. De Visscher, 1973), illustrait essentiellement les collections exposées au Musée Instrumental, mais n’accordait au banjo qu’une mention sommaire et pour le moins incomplète, qui avait besoin d’être actualisée. On se rappellera qu’à l’époque le banjo était encore relativement peu documenté, même aux USA. Bien que le jazz et le banjo ténor se soient tôt répandus en Europe, seul un banjo-mandoline, instrument hybride qui avait connu une certaine vogue chez nous avant la guerre de 1940-45, y était illustré. Pour y remédier, l’idée me prit de vouloir rencontrer Monsieur René De Maeyer, le successeur de Roger Bragard. C’est ainsi que je fis, en 1978, ma première apparition dans les locaux administratifs du musée, situés rue aux Laines.
Imaginant une nouvelle édition, j’y vins avec une proposition de texte et fus dans la foulée présenté à Hubert Boone, spécialiste des musiques populaires d’Europe, bien connu pour ses travaux sur l’épinette, l’accordéon et la cornemuse. L’agenda de publication du Bulletin du Musée Instrumental ayant accusé quelques numéros de retard, René De Maeyer, disposant d’un créneau libre, me proposa de rédiger une monographie illustrée sur le banjo à cinq cordes. A l’issue de mes recherches, le texte définitif étant trop volumineux, il en résulta l’édition de deux volumes bien distincts4. De surcroît, cette monographie sera la première en date, bien vite rejointe par les publications de grands chercheurs et collectionneurs, à commencer par le « Red Book » d’Akira Tsumura, et le catalogue de l’exposition « Ring the Banjar », en 1984, sorti quelques mois plus tard5.
Toujours pour le banjo, j’étais reparti aux Etats-Unis en 1983, et avais eu la chance de tenir en main les instruments de James Bollman -en partance pour l’exposition au M.I.T. mentionnée ci-dessus-, ainsi que de pouvoir parcourir la documentation de Mike Holmes à New Bedford, Massachusetts. Nouveau départ en 1998, pour me rendre chez Pete Seeger et participer ensuite, près de Frederick, à la Maryland Banjo Academy, une rencontre de banjoïstes organisée par la revue Banjo Newsletter, animée par de nombreux musiciens professionnels6. Un large espace avait été réservé aux exposants, parmi lesquels se trouvaient les luthiers Bob Flescher et Georges Wünderlich, qui étalaient leurs reproductions de minstrel banjos7, ainsi que Bob Thornburg et Pete Ross, qui proposaient des gourd banjos d’inspiration plus ancienne. A l’époque, l’intérêt pour de tels instruments était encore un fait relativement récent8, toujours limité à un nombre réduit de spécialistes. La gamme de Pete Ross, luthier à Baltimore, formé par son mentor Scott Didlake (1948-1994), se résumait à deux modèles : de beaux facsimilés, copies conformes des banjos représentés dans « The Old Plantation » et « Liberty Displaying the Arts and Sciences », une aquarelle et une peinture datant de la fin du 18e siècle9. J’étais pratiquement le seul Européen présent à cette MBA, sans oublier le chercheur Ulf Jagfors, un suédois qui avait commencé à mener au Sénégal, vers la fin des années 1990, de patientes investigations sur les origines africaines du banjo, remettant en lumière, avec l’aide de Daniel Jatta, l’akonting (ou ekonting), un instrument de l’Ouest Africain. Ce dernier est un des présumés ancêtres africains du banjo à cinq cordes, déjà évoqué dans How to Play the Five-String Banjo, la célèbre méthode de Pete Seeger, dont la première édition remonte à 1948. Mike Seeger et Bob Carlin étaient aussi présents à la MBA.
Depuis la sortie de mon livre au Musée Instrumental, notre connaissance de l’histoire du banjo évoluait à grands pas, mais ce n’est qu’en 1998 qu’avait débuté la Banjo Collector’s Gathering10, qui atteindra cette année sa 23e édition11. Entretemps, j’étais retourné à la MBA de 2000, au Merlefest Festival à Wilkesborough NC en 2001, au festival de Union Grove VA en 2002 et en 2003, et aussi vu l’exposition « The Banjo: The People and the Sounds of America’s Instrument », pour y voir (revoir) les instruments de James Bollman au National Heritage Museum de Lexington, Massachusetts, ainsi qu’assister au concert donné dans ce même musée pour les participants du Banjo Camp North, organisé en 2002 par Mike Holmes le fondateur de la revue Mugwumps.
Le MIM fut inauguré à l’automne 2000. Lorsqu’en 2001 le musée -toujours en déménagement et qui voulait écouler un stock d’invendus de mon livre- m’invita, par l’intermédiaire de Monsieur Ignace De Heyser, à monter une exposition sur le banjo, mes souvenirs des MBA de 1998 et de 2000 étaient encore frais12. En plus de nombreux contacts glanés depuis les années 1970, j’avais en poche de nouvelles cartes de visite. Mon premier réflexe fut de faire appel à Pete Ross, Bob Thornburg, George Wünderlich, Ulf Jägfors et Mike Seeger13…
Ayant, de par mes occupations professionnelles, conscience de certaines réalités pratiques liées aux expositions, après avoir établi une première liste d’instruments et de prêteurs, on eut tôt constaté que les frais de convoiement et d’assurance risquaient d’occasionner des frais inattendus. Mais, étant donné que l’on assistait aux États-Unis à l’émergence d’un renouveau de cette branche de la lutherie, avec une grande variété de copies de banjos anciens, on pouvait sans crainte de faillir baser notre exposition sur cette renaissance, un objectif qui pour diverses raisons n’aboutit finalement que partiellement. Cette production contemporaine était à même de couvrir toutes les étapes de l’évolution organologique du banjo. Toutes variétés de banjos confondues, près de 200 facteurs sont de nos jours répertoriés aux USA.14
Bien que peu mise en valeur à l’époque, la partie historiquement la plus remarquable de l’exposition jaillit d’une vitrine montée à la demande de Mia Awouters par Saskia Willaert -conservateurs au MIM- qui sans en prendre toute la mesure avait débusqué le « banza haïtien ». Ulf Jagfors et Pete Ross, de nouveaux acteurs de l’histoire du banjo, que j’avais mis en contact avec le musée, réagiront promptement face à cette importante découverte. L’émergence de cet instrument aurait pu, bien entendu, se produire dans de toutes autres circonstances, mais la chance en avait décidé autrement.
“The instrument proper to them is the Banjar, which they brought hither from Africa…” Thomas Jefferson. Notes on the State of Virginia,1785.
Les origines africaines du banjo américain sont multiples. Il est à remarquer qu’avec son passé colonial et son Musée Royal d’Afrique Centrale, la Belgique conserve une collection de 8.000 instruments de musique15. Plusieurs de ces luths et harpes primitifs présentent des similitudes avec le banjo, et certaines de ses techniques de jeu de la main droite. De tous ces instruments, l’akonting, rencontré au Sénégal16 par Ulf Jagfors, se rapproche probablement le plus de l’ancêtre que nous recherchons ; tout en sachant que le banjo américain reste essentiellement un produit du nouveau monde, synthétisé hors d’Afrique, catalysé par les modalités de la mise en œuvre de l’esclavage dès le 16e-17e siècle, à partir d’éléments d’origines diverses : africains et ensuite européens. Cette fusion est une des plus passionnantes de toute l’histoire de la musique contemporaine. En dehors du « créole banjo », conservé à Leiden17, nous devions jusqu’à présent nous contenter de descriptions anciennes tirées de récits de voyages 18, et de rares illustrations19. Le « banza haïtien » ne manque pas de nous rappeler à son tour les abondantes
interconnections entre musiciens Noirs et Blancs aux États-Unis.
Idéalisé/détesté, le pays de l’Oncle Sam est ce qu’il est, marqué de tant de contradictions ! Le dépeindre en quelques lignes nous amènerait sur la pente hasardeuse des simplifications hâtives et des raisonnements à l’emporte-pièce. Même si l’influence afro-américaine fut déterminante dans la plupart des musiques populaires américaines20, et sans que des attitudes racistes ne soient -à première vue- particulièrement tangibles sur le site des festivals de old time et de bluegrass organisés dans le Sud des États-Unis, force est de constater que le public qui les fréquente est à peu de choses près exclusivement composé de Blancs. Jusque récemment, il en a été de même pour les musiciens. Même si la country music, commercialisée par les firmes de disques et la radio a, dès les années 1920, établi une sorte de clivage entre la « race music » et la musique traditionnelle blanche. Même si le Sud a été le théâtre des pires ségrégations raciales, on se rappellera que les acteurs du folk revival n’ont eu de cesse de lutter pour les droits civiques, et de dénoncer inlassablement les discriminations, notamment celles restées culturellement,et profondément enracinées dans les mentalités du Sud.
Depuis l’époque de ma publication de 1983, mais aussi depuis celle de l’exposition de 2003-2004, l’importance des musiciens Afro-Américains dans l’histoire du banjo est de mieux en mieux reconnue et mise en valeur21. Après Horace Weston, après les Gus Cannon, Lucious Smith…, Otis Taylor, Nate et Joel Thomson…, des musiciens contemporains comme Rhiannon Giddens, Don Flemons (The Carolina Chocolate Drops), et plus récemment Jake Blount22, nous remémorent les origines afro-américaines du banjo, un instrument dont l’histoire est pour le moins complexe et controversée. D’aucuns, à la recherche de leurs racines, en sont même revenus au banjo-gourde. En ces temps toujours difficiles, puisse-t-il encore demeurer un moyen de fraternité entre les communautés, et un vecteur de progrès de la justice sociale. En fin de compte, les recherches sur l’histoire du banjo nous ramènent souvent à de grands débats de société. Tout ceci reste finalement d’actualité, indissociable de la vie politique, de la vie de tous les jours. Le « banza haïtien » n’y échappe pas.
Peter Seeger nous chantait
…Witch Side
Are You On…
Gérard De Smaele
site : desmaele5str.be
Notes
1 Paris, Cité de la Musique, inv. E.415.
collectionsdumusee.philharmoniedeparis.fr/doc/MUSEE/0157295
2 Cette nouvelle fut relayée dans : Laurent Dubois. The Banjo. Harvard University Press, 2016; ainsi que dans Robert Winans et al. Banjo Roots and Branches: New Explorations. Urbana: University of Illinois Press, 2018.
Voir aussi le site « Banjology »: sites.duke.edu/banjology/the-banjo-in-haiti/thehaitian-banza/
3 collections.mfa.org/objects/485783/banjo?ctx=22c0c4df-f1fa-427c-8156-1885f4902dfc&idx=0
4 Banjo aÌ cinq cordes: histoire et informations pratiques aÌ propos de la documentation (Bruxelles :Musée Instrumental, 1983, 97 p. et The Brussels Museum of Musical Instruments Bulletin, Fritz Knuf, Vol.XI, 1/2, 1981, sic.) ; et Banjo aÌ cinq cordes : point de vue organologique (Fauroeulx : Geìrard De Smaele, 1984, 73 p.).
5 Banjos: The Tsumura Collection. Tokyo, New York, San Francisco: Kodansha International LTD, 1984, 168 p.; Robert Lloyd Webb, James Bollman. Ring the Banjar! The Banjo in America from Folklore to Factory. Cambridge, Mass: The M.I.T. Museum, 1984, 101 p.
6 “Banjo Bash At Buckeystown”, The Maryland Banjo Academy 1998: Eddie Adcock, Bruce Molsky & Rafe Stefanini, Tony Trischka, Leroy Troy, Mike Seeger, John Rossbach, The Reno Brothers, Ken Perlman, Michael Miles, Reed Martin, Bill Keith, Mark Johnson, Casey & Murphy, Henry, Jack Hatfield, Tom Hanway, Bob Flesher, Bela Fleck, Bill Evans, Bill Emerson, Tony Ellis, Dwight Diller, and Cheick Hamala Diabate…
7 Wûnderlich avait choisi comme modèles ceux conservés à l’American History Museum de Washington DC.
8 Les « Tennessee Banjo Institutes », avaient été organisées en 1988, 1990 et 1992 à Cedar of Lebanon dans le Tennessee. Les CDs Minstrel Banjo Styles (Various artists, Rounder CD-0321) et Southern Banjo Styles (Mike Seeger, Smithsonian Folkways) étaient respectivement sortis en 1994 et en 1998..
9 “The Old Plantation”. Aquarelle anonyme attribuée à John Rose (1752-1820), datée des années 1780, probablement en Caroline du Nord. Conservée au Abby Aldrich Rockefeller Folk Art Museum, Colonial Williamsburg, Virginia ; “Liberty Displaying the Arts and Sciences” ou “The Genius of America Encouraging the Emancipation of the Blacks”, 1792. Peinture sur toile de Samuel Jennings (°ca.1755, actif de 1789 à 1834). Conservée à la Library Company, à Philadelphie.
10 «The Banjo Gathering, Bristol, Va. ». Le Canard Folk, février 2019. [aussi Banjo Newsletter, January 2019 : banjonews.com/2019-01/the_banjo_gathering_by_gerard_de_smaele.html ]
11 Réunion reportée à 2021 en raison de la crise sanitaire.
12 A propos de cette exposition, voir : Banjo Attitudes, 2015, pp. 10-15.
13 Mike Seeger, Pete Ross, Georges Wünderlich et autres personnalités, furent d’ailleurs visitées en mai 2003 pour le tournage du documentaire « A Banjo Frolic » (Frémeaux, 2008), qui passera en boucle dans l’exposition.
14 Il est à noter que ce projet était en réalité tout à fait novateur et d’actualité. Voir à ce sujet les DVDs de Craig Evans, distribués par la Smithsonian :
folkways.si.edu/conversations-with-northamerican-banjo-builders/smithsonian
Voir aussi : Richard Jones-Bamman. Building New Banjos for an Old-Time World. University of Illinois Press, 2017, 288 p.
Soit dit au passage, l’exposition « The Group of Seven Guitar Project », quoique dédiée à la guitare, vue au Musée McMichael à Toronto en 2017, a elle aussi démontré le dynamisme créatif des luthiers contemporains. Elle pourrait servir d’exemple pour une prochaine exposition de banjos :
mcmichael.com/event/the-group-of-sevenguitar-project-summer-2017/
15 www.africamuseum.be/fr/research/collections_libraries/human_sciences/collections
16 Ulf Jägfors. « The African Akonting and the Origin of the Banjo. » Old Time Herald, IX/2, Winter 2003-2004, pp. 26-33.
17 Le créole bania, un banjo-gourde ramené de Surinam, daté de v. 1770 et conservé au Rijksmuseum,voor Volkenkunde à Leyde, aux Pays-Bas. Ce dernier est muni de quatre cordes, dont une plus courte : voir Stedman en note 19.
18 Dena Epstein. « The Folk Banjo: a Documentary History. » Ethnomusicology, September 1975, pp. 347-371.
19 Les exemples les plus connus sont : une gravure insérée dans le récit de voyage en Jamai@que de Sir Hans Sloane, édité en 1707; une figure dans le reìcit de voyage du capitaine Jean-Gabriel Stedman (1744-1797) en offre aussi une représentation inteìressante : Voyage à Surinam, et dans l’intérieur de la Guiane, contenant la relation de cinq années de courses et d’observations faites dans cette contrée intéressante et peu connues ; avec des détails sur les Indiens de la Guiane et les Nègres, tome second, Paris, Chez F. Buisson, 1799, 440 p ; seconde édition anglaise en 1813, 297 p. Voir :archive.org/stream/narrativeoffivey02sted#page/296/mode/2up.
20 “Great Black Music”. Exposition à la Cité de la Musique. Paris, 2014. Le banza haîtien y était exposé.
21 Voir: Cecelia Conway. African Banjo Echoes in Appalachia. A Study of Folk Traditions. Knoxville TN: The University of Tennessee Press, 1995, 394 p.; Rex Ellis. With a Banjo on my Knee: a Musical Journey from Slavery to Freedom. Danbury CT: Franklin Watts, 2001, 160 p.
22 Jake Blount. Spider Tales. Free Dirt Records, DIRT-CD-0097, 2020.
Illustrations
01. Caisse d’un Akonting. Collecté au Sénégal par Ulf Jagfors dans les années 1990.
Le manche est rond et les cordes de longueurs inégales. Mongueur environ 120cm.
Exposition « The Banjo: The people and the Sounds of America’s Instrument », à Lexington, Mass.
Photo: Gérard De Smaele, 2002.
02. « Strum Strumps ». Banjos gourdes.
Gravure tirée du libre de Hans Sloane, A voyage to the Islands of Madera, Barbados, Nieves,…and Islands of America, London, 1707.
03. « Creole bania », Planche extraite di livre de Gabriel Stedman, Voyage à Surinam, et dans l’intérieur de la Guiane…,Paris, 1799, et London,1813.
Un instrument semblable , conservé à Leyde, aux Pays-Bas, a été exposé au M.I.T. en 1984 et au MIM en 2003-2004.
04. »The Old Plantation »,aquarelle anonyme attribuée à John Rose (1752-1820),datée des années 1780, probablement en Caroline du Nord. Env. 30,5 x 46 cm.
Abby Aldrich Rockefeller Folk Art Museum, Colonial Williamsburg, Virginia. Inv.NWO159.
05. Fac-similés de banjos, construits par Pete Ross d’après « The Old Plantation » etde « Liberty Displaying the Arts and Sciences », MIM, inv.2004.007 et 2004.008. Longueur 94,50 et 102 cm.
Instruments joués par Mike Seeger lors du cocnert de préouverture de l’exposition « Banjo! » à Bruxelles, en octobre 2002.
Cette prestation fur enregistrée par la VRT-Clara, pour l’émission « Een oor op de wereld » produite par Paul Rans.
Photo: Cécile Bertrand (MIM)
06. Pete Ross sur la facture d’un modèle d’après « The Old Plantation », dans son ateleir à Baltimore, Maryland.
Phot extraite du documentaire A Banjo Frolic.
Photo: G. De Smaele – P. Ferryn, mai 2003.
07. « Banza haïtien ». Banjo gourde collecté par Victor Schoelcher avant 1840.
Entré au Musée du Conservatoire national de musique en 1872. Inv.E.415. Longueur 88 cm.
Pete Ross en produira plusieurs fac-similés.
Photo: site internet de la Cité de la Musique, Paris.
08. Banjo gourde construit par Clarke Buehling. Joué par Mike Seeger, chez lui à Lexington, Virginia, lors du tournage du documentaire A Banjo Frolic. Le manche imite ceux des banjo de Boucher.
Photo: G.De Smaele -P. Ferryn, mai 2003.
09. George Wünderlich dans son atelier près de Frederick, Maryland.
Façonnage d’un manche pour la copie d’un banjo Boucher conservé à l’American History Museum à Washington DC. Photo extraie du documentaire A Bonjo Folic.
Photo: G.De Smaele -P. Ferryn, mai 2003.
10. Jake Blount. Concert pour la « Banjo Gathering ». Bristol, Virginia,2018.
Photo: Gérard De Smaele.
(article paru dans le Canard Folk de juillet 2020)