Ce groupe italien de bal folk a des fourmis dans les jambes : il aimerait se produire dans différents pays dont la Belgique. Voyons ce qu’il propose.
Marc Bauduin
Vous dites que vous êtes un groupe de « Bal Folk ». Qu’est-ce que cela signifie exactement ? Cela comprend-il aussi quelques danses italiennes ? Avez-vous l’intention d’expliquer certaines danses pendant le bal, ou préférez-vous un petit atelier juste avant le bal ?
Nous nous décrivons comme un groupe de bal folk, car malgré les différentes situations dans lesquelles nous proposons notre musique – par exemple, des concerts de musique irlandaise ou de musique traditionnelle italienne -, nous nous sommes consacrés ces dernières années principalement à la musique de bal, y compris nos compositions.
Nous avons commencé par proposer des danses de différents pays européens, mais au fil de ces dernières années, nous avons également proposé diverses danses italiennes, en particulier liées à notre région et plus généralement vers le nord de l’Italie (Sbrando, Manfrina, Pairis (une sorte de scottische)) et d’autres danses traditionnelles.
Nous pensons que le bal n’est pas seulement un spectacle, mais aussi un moment où le groupe et les danseurs viennent ensemble et ne faire qu’un. C’est pourquoi, en accord avec eux et les organisateurs, nous décidons d’expliquer les danses lors d’un atelier avant le concert (une solution que nous avons l’habitude de préférer) ou pendant celui-ci.
Votre site web contient des fichiers mp3 de votre groupe précédent et d’autres du trio actuel. Quelles sont les principales différences musicales entre les deux groupes (ou : pourquoi avez-vous créé un nouveau groupe ?)
Pendant plusieurs années, nous avons été un quatuor. Avec nous, il y avait aussi un accordéoniste qui à cause de son travail ne faisait plus partie du groupe. Dès que nous étions trois, nous en avons profité pour nous renouveler, moins dans le choix d’instruments que dans le style.
Nous avons alors choisi de changer notre nom en Rudemà – un mot qui signifie « rouillé » en dialecte – pour nous rapprocher de la musique de notre région. Nous pensons que la musique que nous proposons aujourd’hui maintient les caractéristiques de la précédente, mais vise à être plus directe et immédiate surtout pour les danseurs.
Vous proposez également d’autres activités que les bals. Veuillez détailler.
En plus des bals, nous aimons proposer quelques concerts à thème. Le dernier, dans l’ordre chronologique, est un concert consacré à la musique traditionnelle du Nord de l’Italie, en particulier de la région des Dolomites, dans laquelle nous incluons également des airs et des chansons composés par nous-mêmes et par des auteurs locaux.
De plus, nous avons la possibilité de promouvoir des concerts qui sont plus largement un voyage dans la musique folklorique européenne, et pendant la période de la Saint-Patrick, nous organiserons un concert de musique irlandaise.
Quels sont vos projets en cours ?
Au cours de la dernière année, nous avons beaucoup travaillé sur l’écriture de mélodies et la création de nouveaux arrangements pour les bals et les concerts. Nous serions ravis de les jouer dans des festivals en Italie et à l’étranger.
Il serait également important pour nous d’enregistrer un nouvel album ou, plus largement, de l’audio ou de la vidéo, ne serait-ce que pour garder une trace de la période musicale que nous vivons ensemble.