L’auteur de cette lettre ouverte en forme de coup de gueule dirige une firme de disques du County Clare. La lecture d’un article dans le Irish Times Magazine (« Re-imaging Ireland », par Philip King) le 30 mai dernier en a été le déclencheur : »un fort sens de notre identité culturelle est indispensable pour sortir de la crise économique et morale actuelle », y lisait-on. Le relativement faible engagement politique et social des artistes irlandais actuels explique-t-il la perte de vitesse dela musique irlandaise dans un monde global ? Voilà en tout cas de quoi réfléchir. L’auteur vous propose de lui communiquer (en anglais) vos réactions, qu’elles soient favorables ou critiques.

 

M. Bauduin (et traduction)

Un point de départ, c’est l’analyse du status quo. Je suis stupéfait par notre silence à tous, en ces temps qui demandent sérieusement à ce qu’on fasse entendre nos voix. Si on se rappelle notre propre histoire et la formation de l’état irlandais, n’y avait-ils pas des artistes au premier rang de ce mouvement politique ? Ne sommes-nous pas en accord avec des chanteurs comme Wodie Guthrie qui par sa voix a soutenu les syndicats et les droits des travailleurs ? Ne sommes-nous pas comme les artistes qui ont soutenu le mouvement des droits civils ou la campagne contre la guerre du Vietnam, aux USA ? Il y avait un grand nombre d’artistes irlandais dans la rue à cette époque et l’esprit de ce mouvement a électrifié non seulement l’Irlande, mais aussi le reste du monde. Dans les années 70, lorsque teenager je fus exposé à la scène folk et devint un “folkeux”, j’étais fier de faire partie d’un mouvement qui disait non au nucléaire, à la guerre froide et à la division de l’Europe. Les musiciens folk irlandais n’étaient-ils pas le moteur du festival de Carnsore Point, le lieu choisi pour construire la première centrale nucléaire d’Irlande ? Ils créèrent dans la société un fort sentiment que ce n’était pas une voie à suivre. Des chanteurs comme Christy Moore prêtèrent alors leur voix aux grévistes de la faim silencieux ou montrèrent leur solidarité avec les victimes de la catastrophe de Stardust , contre la pauvre manière dont les autorités irlandaises traitaient leurs plaintes. Quel que soit le point de vue politique que vous preniez aujourd’hui, pour ou contre les grévistes de la faim, au moins nous pouvions témoigner que les artistes ressentaient le besoin de s’impliquer dans la vie politique de la nation.

Que penser de nous en tant que personnes créatives, si nous ne sous impliquons pas émotionnellement en ces temps de crise, si nous ne soutenons pas de notre voix ceux qui souffrent, si nous ne contestons pas ceux qui sont responsables du chaos ? La situation est vraiment sérieuse ces temps-ci, mais est-ce que j’entends nos voix – les voix des soi-disants porteurs de la culture traditionnelle irlandaise ? Ces quelques dernières années, nous tous avons été fort occupés à répondre à la demande dans le monde entier, en représentant une nation considéré comme une icône, fière de son identité unique. Certains d’entre nous ont pu en vivre. Certains ont au moins pu voyager, se faire des amis et visiter le monde gratuitement. En faisant de la sorte, en étanttoute l’année en tournée mondiale, beaucoup d’entre nous semblent avoir oublié la raison pour laquelle ils ont initialement rejoint la communauté musicale traditionnelle. Avec l’arrivée d’une nouvelle génération,les raisons pour en faire partie ont changé. Certains ont considéré cela comme une carrière comme une autre.C’est devenu pour beaucoup un job qui permet de payer ses factures, avec en prime un sentiment de « sex, drugs and rock’n’roll » et des voyages gratis. Mais ce n’était certainement pas une vocation, même si les gens qui achetaient nos albums ou payaient pour nos concerts s’imaginaient le contraire.

Nous avons vu le monde et certains d’entre nous y ont réfléchi. Dans un monde de plus en plus global, l’Irlande n’est plus une nation isolée au milieu de l’Atlantique. Nous sommes de plus en plus exposés au monde et à la diversité des cultures, particulièrement les musiciens.Certains y ont réagi en rapprochant le folk irlandais de la famille des musiques du monde, en incluant certaines traditions comme Beoga, Kila ou Flook, pour n’en citer que quelques-uns. Mais les paroles et l’esprit de la mission ont-ils suivi l’évolution de nos compétences instrumentales ?

Des chansons comme celle de Luka Bloom “No matter where you go, there you are” sont extrêmement rares et nécessaires. Elle explique comment notre musique peut subjuguer des étrangers. Dans le refrain, Luka encourage clairement un musulman qui est hypnotisé par le son d’un fiddle irlandais.

You must go, follow your star
No matter where you go, there you are
No matter where you go, there are you
So don’t let go of what you know to be true

Je pense que c’est une belle nourriture spirituelle pour tous les membres du cirque nomade folk irlandais, qui se demandent tard le soir, seuls dans une chambre d’hôtel, ce qui les a réellement amenés là. Les étrangers fans de musique traditionnelle irlandaise semblent avoir plus suivi cette philosophie que nous qui la jouons.

Alors que certains d’entre nous élargissaient les horizons de notre tradition et contribuaient magnifiquement au sentiment de faire partie d’une tradition vivante, nous n’avons pas amené une quantité équivalente de chansons qui parlent de la vie d’aujourd’hui dans l’île d’émeraude. Pourquoi ? Nous ne nous sommes pas posé certaines questions et nous n’y avons pas réfléchi. Nous n’avons pas verbalisé nos craintes et nos espoirs. Ou bien étions-nous tellement occupés à faire du fric ? Avons-nous osé dire aux étrangers qui se pressaient à nos concerts, qu’il y a de sérieux problèmes dans notre société et que nous n’acceptons pas cela ? Pendant que les entrepreneurs,les banquiers et leurs politiciens menaçaient les traditions de cette nation et la bradaient, avons-nous réagi ? Ou bien pensions-nous : pourquoi s’en soucier ?Il y avait probablement aussi un peu le souci que cela puisse nuire au business et à notre carrière. Beaucoup d’entre nous préféraient rivaliser pour pouvoir jouer sous les chapiteaux des partis politiques aux courses de Galway et empocher un joli chèque sans dire à ces assemblées de criminels ce que la soi-disant élitec ulturelle de la nation pense d’eux. En conséquence,pouvons-nous vraiment nous considérer comme une élite culturelle ?

Nos fans à l’étranger se rendent bien compte de ce qui se passe en Irlande. Ils sont bien informés, et beaucoup d’entre eux se demandent pourquoi aucune élite
culturelle ne commente l’impact négatif du « tigre celtique » sur nos vies, sur nos âmes et sur notre environnement. Cela leur aurait donné l’espoir que les Irlandais ne soutiennent pas tous cela. Cela aurait eu un effet positif sur l’image de la nation à l’étranger.

Je ne me rappelle que d’une affaire récente où la communauté musicale irlandaise s’est réunie pour une bonne cause. C’était pour Tara (1), contre l’autoroute M3. Étant présent à la manifestation des harpistes irlandais devant le Dail Eireann (2), j’ai ressenti pour la première fois depuis longtemps la fierté d’appartenir à cette communauté. Il était clair que ces harpistes étaient conscients de leurs liens avec le passé, qu’ils ne voulaient pas perdre à cause d’une autoroute qui passerait sur un des lieux les plus sacrés de cette nation. Les dommages graves causés à Tara et la détérioration de l’image de l’Irlande qui en résulte dans le monde, ne peuvent être réparés. Mais au moins, les harpistes peuvent être fiers de ne pas avoir abandonné Tara. Ceux qui étaient présents ce jour-là méritent pleinement de s’identifier à la harpe comme symbole national irlandais, et sont encore plus fiers d’en jouer depuis lors.

Mais d’un autre côté, il y en eut sûrement parmi nous pour jouer de la musique de fond aux banquets des entrepreneurs qui détruisirent Tara, qui corrompirent des politiciens et qui amenèrent notre économie au bord de la banqueroute. Pour devenir une élite critique, nous devons d’abord être critiques envers nous-mêmes. Est-ce parce que nous pensions qu’en réalité nous n’avions pas d’autorité pour nous exprimer, que nous sommes devenus si calmes et dociles ? N’éprouvions-nous pas de complaisance envers le système corrompu d’entrepreneurs, de banquiers, de conseillers et de politiciens ? Certains d’entre nous ne sont-ils pas du même genre qu’eux, bien qu’à moindre échelle?

Voici quelques exemples vécus dans ce qui est une des dernières boutiques de musique folk et traditionnelle irlandaise. J’ai des rencontres avec des producteurs d’albums qui me demandent 11 euros cash pour un cd qui arbore fièrement le logo du Arts Council. En d’autres mots, ces producteurs ont mis en poche un don qui est basé sur le dur labeur et les taxes payées par le peuple d’Irlande, mais qui ne s’imaginent pas en redistribuer une partie dans leur facture à notre boutique. Ou bien,voyons les musiciens qui jouent sept soirs d’affilée dans un pub et qui en même temps reçoivent des indemnités.

La bulle immobilière a éclaté il y a un an déjà. Les prix ont chuté, et la spirale de la récession et du chômage en a résulté. Un économiste pourrait penser que cela se refléterait par exemple sur les prix de la musique traditionnelle irlandaise. Loin de là. Le prix d’un cd de musique traditionnelle irlandaise est si élevé que seuls des gens bien à l’aise ou une élite peuvent se permettre de l’acheter. La musique « by the people for the people »est si chère que les ouvriers et les chômeurs ne peuvent,pas se la payer. Les touristes qui comparent les prix des cd chez eux et ici s’abstiennent de plus en plus. Alors que l’Irlande devenait de plus en plus chère pour eux,cela a conduit, année après année, à une diminution du nombre de visiteurs dans l’ouest, le sud et le nord du pays, là où notre identité culturelle est supposée se trouver. Mais jusqu’à un certain degré, ceci est auto-infligé. En tant que porteurs de la tradition, respectons-nous ceux qui nous admirent pour ce rôle ? Un cd de musique traditionnelle irlandaise vendu à  20 euros favorise-t-il ou entrave-t-il le message sur  la spécificité de notre culture ?

Respectons-nous les visiteurs, ou les considérons-nous comme comme des portefeuilles ambulants ? Accordons-nous la même attention à la qualité des graphismes, de,l’enregistrement et de la masterisation qu’à celle de la musique ? Un album enregistré dans une chambre avec deux misérables micros, médiocrement masterisé, avec un livret (s’il y en a un) plein de fautes typographiques ne rend pas justice à notre culture. C’est aussi laid que des maisons de vacances requinquées qui sont dix mois par an des coquilles inhabitées. D’ailleurs les touristes ne sont pas stupides. Certains d’entre eux posent les bonnes questions, les questions critiques. Ils se demandent pourquoi un cd produit localement est plus cher qu’un cd par exemple de Solas ou de Lunasa, qui a profité d’un budget conséquent, qui a été expédié au-dessus de l’Atlantique et sur lequel des taxes d’importation européennes ont été payées. Ayant un magasin de musique traditionnelle dans le County Clare,je n’ai pas dû aller loin pour essayer de convaincre des musiciens locaux de nous fournir à des prix qui nous permettent de vendre leur musique non seulement aux riches mais aussi à une large gamme de visiteurs. Et aussi de ne pas confronter les clients au difficile choix du cd qu’ils vont acheter parce qu’ils ne pourraient s’en payer qu’un seul. Nos visiteurs ne se sentiraient-ils pas bienvenus plutôt que tondus ? Cela les pousserait à revenir. En fait c’est de la simple logique, mais malheureusement pas pour nous tous. La plupart des musiciens et des producteurs ne comprennent pas qu’un disquaire en musique traditionnelle est simplement un intermédiaire entre le producteur et le client. Les producteurs de musique traditionnelle ne devraient pas être plus proches des consommateurs que nous. Nous devons respecter le consommateur et en conséquence,certains cd locaux trop chers ne font pas partie de notre assortiment. Et donc, certains musiciens ne sont pas dans les meilleurs termes avec nous, car ils pensent  ne voulons pas leur payer un prix honnête, mais tant pis.

Avant de pouvoir nous inspirer de quelqu’un comme Philip King, nous devons examiner notre propre implication dans la société de l’avarice et de la corruption. Nous ne devrions pas suivre la même voie que des politiciens qui décident des normes et des lois, mais qui se font prendre pour ne pas les avoir suivies.Nous sommes plongés dans un fameux bordel, et y a-t-il une seule raison de continuer ainsi ? Cela ne peut qu’empirer. Il est temps de changer ! La musique et le folk irlandais sont en déclin presque partout dans le monde. Je pense que ce n’est pas seulement à cause des problèmes économiques, mais aussi parce que nous avons failli à notre mission et que nous n’avons pas réalisé que nous sommes en concurrence avec d’autres fortes traditions qui peuvent livrer une même qualité à un prix moindre. Il est grand temps de réfléchir et de changer. Une récession est toujours un processus de guérison et de nettoyage, pas seulement pour l’économie, mais aussi pour les arts. Cela aide à se débarrasser de ceux qui ont sauté dans le train de l’orchestre sans mission ni passion, de ceux qui font partie d’un business plutôt que d’un mouvement.

Ceci s’applique aux créatifs, mais aussi à ceux qui documentent et soutiennent ce que nous faisons. The Arts Council, Culture Ireland et les médias, pour n’en citer que quelques-uns. Où sont les journalistes critiques associés à notre musique ? Où sont les questions innovantes qui nous demandent vraiment plus d’informations, autres que « comment s’appelle ce morceau » et « de qui l’avez-vous appris » ? Où sont les questions qui nous ouvriraient les yeux, de façon à pouvoir nous situer dans la réalité d’aujourd’hui ? Où sont les questions qui nous pousseraient à être meilleurs ? Quelle position soutenez-vous, quelle est votre mission, qu’est-ce qui vous rend différent ? Je suis de plus en plus fatigué d’écouter certains programmes RTE (3) et de lire certains articles musicaux. On entend de la belle musique, mais pas de commentaires adéquats. Nos médias font un bon job en documentant ce que nous faisons, et certains d’entre eux nous encouragent passionnément à continuer de jouer et de produire. Mais ils ne semblent pas penser que leur rôle est de nous montrer un miroir critique. Nous avons,besoin d’un tel miroir pour nous améliorer et pour concurrencer d’autres cultures qui probablement,prennent actuellement le premier rang, qui ont une meilleure organisation y compris des médias moins confortables que les nôtres. Nous avons besoin de médias qui ne nous fassent pas seulement réfléchir sur d’où nous venons mais aussi où nous allons. Des médias,qui nous fassent prendre conscience que nous ne vivons pas dans un abri-bulle d’une île éloignée. En discutant sur notre état politique, économique et social, nous,aurions d’un côté la chance d’être plus irlandais dans le meilleur sens du terme, et de l’autre celle d’être plus profondément imbriqués dans la famille globale de la World music.

Mais jusqu’à présent, nos médias nous abandonnent en ne cherchant pas à nous améliorer. Nous avons besoin de médias qui prennent le rôle d’un sévère entraîneur d’une équipe de football. Il peut adorer ses joueurs mais n’hésitera pas pour autant à les envoyer dans la salle de torture pour les faire suer. L’équipe le lui rendra bien en étant en forme et en assurant quelques belles victoires. Nos médias n’ont pas encore compris que la raison de la perte de vitesse de notre musique dans le marché global pourrait être liée au fait que certains d’entre nous ne sont pas aussi en forme qu’ils devraient l’être et n’ont pas modernisé leur stratégie.

Nos journalistes politiques qui révèlent des scandales économiques, de la corruption et des abus d’enfants ont rendu un bon service à la nation. Ils ne semblent pas craindre les petites dimensions du pays, ni le fait que tôt ou tard ils rencontreront en personne ceux qu’ils ont contestés. Tout le monde connaît tout le monde ici, ou au moins des amis ou des connaissances. Nous sommes tous en quelque sorte apparentés ou connectés. D’un côté c’est un chouette sentiment d’être lié à beaucoup de gens, de leur être proche. D’un autre, cela a paralysé et endommagé notre société, car nous avons eu peur d’élever la voix contre nos voisins quand nous pensions qu’ils avaient tort. Soutenons-nous nos médias politiques dans leur lutte pour contrôler les politiciens et les big players économiques ? Entendons-nous actuellement des chansons qui parlent de crises bancaires ou d’abus de mineurs ? Bien sûr nous ne pouvons tous être de brillants auteurs-compositeurs,mais nous pourrions au moins lancer des concerts ou des festivals caritatifs pour aider les victimes. Qu’en est-il de la lutte de quelques courageuses personnes de Mayo contre Shell et contre les politiciens qui ont bradé notre pétrole et notre gaz ? Les gens de Mayo, jusqu’à un certain degré, se sont battus pour nous tous en défendant les ressources de la nation, mais les avons-nous soutenus ? Il serait temps de le faire, et si nous ne le faisons pas nous pouvons difficilement nous appeler des « musiciens folk » dans la pure signification de cette expression. Nous sommes sur le point d’imploser en raison de l’énorme vide laissé par l’absence de mission dans nos cœurs.

La scène de musique folk et traditionnelle est un groupe très fermé dans une société très fermée. C’est pourquoi nous ressentons une difficulté à être critiques envers nous-mêmes et à briser le silence. Nous avons perdu la culture de discuter de sujets délicats. Nous aimons boire et fraterniser tard le soir après les concerts, dans des pubs et des bars d’hôtels. Mais en général ce ne sont que de petites conversations. Très peu d’entre nous ont le courage de parler avec leurs collègues de notre
mission dans cette société et de notre challenge. Tous les autres métiers commerciaux suivent des règles de meilleures pratiques afin de garantir à leurs prestations et à leurs produits la meilleure qualité possible. Les meilleurs amis sont ceux qui vous montrent vos faiblesses, d’une manière polie et constructive. Ils vous aident à vous améliorer. Je pense que ceux qui ont essayé de se comporter ainsi ont été dévalorisés,ridiculisés ou évités. Ils préfèrent désormais ne s’engager que dans de petites conversations, ou garder le silence, ou encore ont tourné le dos à notre scène.Cela constitue pour nous une sérieuse perte.

Où est-ce que tout cela nous laisse ? L’état de notre société et notre rôle en tant qu’élite intellectuelle et culturelle supposée sont douteux, mais pas sans espoir.Avant de crier au loup, revoyons d’abord notre comportement. Mettons de nouvelles cordes à nos âmes comme on le ferait d’un vieil instrument, et jouons dessus un air aussi neuf que courageux !

Doolin le 13 juin
Petr Pandula
Managing director Magnetic Music Ltd.
One of Europe’s leading Celtic music agenciesCo. Clare’s first trad record company
www.magnetic-music.com, www.irishfolkfestival.de ontour@magnetic-music.com

(1) Tara est la capitale mythique de l’Irlande, unsite à environ 40 km de Dublin
(2) Dail Eireann : le parlement
(3) RTE : la radio-télévision nationale irlandaiseLe 18 septembre,

 

Petr nous a informés comme suit des réactions qu’il a reçues depuis lors :Environ 30 à 40 musiciens sur 200 m’ont répondu. La plupart d’entre eux rejoignent mon point de vue et certains m’ont même donné des idées pour la suite.Quelques firmes de disques et distributeurs ont aussi réagi positivement. Gros désappointement, par contre :aucun journaliste radio irlandais n’a voulu reprendre mes critiques. J’ai envoyé un e-mail à une trentaine,pourtant ! Ni courrier, ni appel pour se défendre ou pour marquer leur accord. Sur 20 journaux irlandais, un seula réagi, mais c’est le plus important : The Irish Times.Siobhan Long s’est inspirée de ma lettre pour écrire dans les pages artistiques un long éditorial sur les sujets que j’ai mis en avant. Elle a interviewé quelques artistes importants, ainsi que moi. Elle a publié ma photo en couleurs dans l’Irish Times.

Et par hasard, le magazine allemand Folker publie un article du même genre par Konstantin Wecker(www.wecker.de).