Trad’Mag n’est plus…
et Accordéon Accordéonistes non plus.
Les deux revues étaient éditées par la coopérative Les Editions Emile, qui a fait parvenir le communiqué suivant :
Nous vous remercions pour nous avoir accompagnés durant toutes ces années. Malheureusement les non-réabonnements et la baisse de la publicité nous ont imposé de déposer le bilan de la société éditrice de Trad Magazine et d’Accordéon et Accordéonistes ce lundi 31 juillet 2017.
Nous sommes les premiers tristes de cette fin après 29 ans pour Trad Magazine et 16 ans pour Accordéon et Accordéonistes.
Nous sommes vraiment désolés du préjudice que la fin des magazines vous cause.
Vous remerciant pour votre compréhension,Bien cordialement,
Les Editions Emile
Cela faisait déjà un petit temps que les éditoriaux de Trad’Mag étaient alarmistes, se plaignant notamment de la diminution du nombre d’abonnés. Mais la surprise,c’est que cette fin arrive si tôt. Il est vrai que lorsqu’on édite un magazine en couleurs d’une centaine de pages dans un pays aussi étendu et peuplé que la France, la logistique est conséquente avec tout ce que cela implique comme traitement d’e-mails, synchronisation avec les collaborateurs (bénévoles), recherche de publicités, maquettage et on en passe … Des rentrées en moins, et cette machine ne fonctionne plus.
A notre modeste niveau (quelques centaines d’abonnés dans la petite Belgique francophone, et uniquement des bénévoles), le Canard Folk voit aussi le nombre de ses abonnés baisser, lentement mais sûrement, cependant sans que cela pose de gros soucis à court terme. Deux fois par an, nous n’envoyons pas le mensuel aux abonnés qui ne paient pas le montant correct de l’abonnement : cela nous permet de réduire la facture de la poste et de l’imprimeur. Lequel imprimeur s’étonne de notre longévité, lui qui a vu disparaître (au profit des newsletters par e-mail) nombre de bulletins d’associations diverses. Bon, on verra comment la situation aura évolué dans quelques années … Mais la gratuité par internet, cela n’existe pas, quoi que certains en disent.
Marc Bauduin
(article paru dans le Canard Folk de septembre 2017)