Ce manuscrit est attribué au Fonds Comhaire déposé au Cinquantenaire, cela dans un procès-verbal daté de 86 d’une table ronde de la Fondation Marinus à laquelle participait tout qui comptait dans l’ethnologie musicale de ce que l’on n’ose plus appeler la Wallonie.
Cela sous peine d’être taxé de raciste et de tomber sous la coupe de la loi Moureau.
Je n’ai pu recouper ce renseignement.
Il contient la date du 25 avril 1779.
Il existe un fonds Comhaire au Musée de la Vie wallonne mais qui semble n’avoir rien à voir avec ce manuscrit.
Comme d’autres documents exhumés à l’époque, l’on en tira force copies mais les références de localisation et l’original disparurent.
Comme dans les bons films d’espionnage, l’on a fait disparaître les entremetteurs et les seconds couteaux.
La solution? Infiltrer une taupe ou un agent double.
Le manuscrit comporte 61 contredanses anglaises avec la description des déplacements. L’écriture des déplacements est plutôt illisible pour le profane. Mieux vaut connaître un historien féru en chartes.
En sus, il y a la musique de 18 contredanses françaises sans les déplacements.
Signalons que le disque « Le concert bourgeois », d’excellente facture, (CYP 5681 de Musique en Wallonie) reprend la Rondomini n°64 sans citer le document ni donner plus de précisions, ce qui est dommage.
Voici le Ballet hollandais, pièce n°15 des françaises.
