Ce Noël, tiré des « Noëls wallons » d’Auguste Doutrepont et Maurice Delbouille (éd.Gothier, 1938), a été publié pour la première fois dans des recueils liégeois en 1844. Il compte 19 strophes dont la plupart consistent à dire « vite, untel, prends ceci avec toi » (pour aller voir le sauveur), dans un style assez différent de la première. Delbouille suppose que les deux premiers vers viennent d’une chanson de quête (notée par ailleurs dans le recueil), et qu’ils ont remplacé de longue date les deux vers initiaux de ce Noël dont le début authentique serait perdu. Voici la traduction de la première strophe :
Bonjour, marraine, et bonne santé : je viens chercher mon gâteau de Noël ! Savez-vous (bien), à ce que j’entends dire, que le sauveur des âmes nous est né, plus beau qu’un ange du ciel ?
Rappelons que les boutons de l’accordéon diatonique sont numérotés en ordre croissant du grave à l’aigu, et que ceux entourés d’un rectangle correspondent à la rangée intérieure, celle de Do. Les poussés sont situés au-dessus de la ligne horizontale, les tirés en dessous.